NOTRE COMBAT DE LIBERATION ET DE SOUVERAINETE PREND UNE NOUVELLE DIMENSION

Je voudrai d’abord féliciter tous les internautes-lecteurs qui prennent des minutes précieuses de leur temps pour lire mes publications dont la qualité première n’est pas la concision ou la sobriété. Je l’admets bien volontiers. Mais quand le souci primordial est d’élever le niveau de conscience nationale, alors il faut bien que le détail soit disséqué, car il est reconnu que le diable y siège.

Vous avez été près de 10.000 internautes-lecteurs à suivre la CHRONIQUE POUR UNE VACANCE IMMINENTE initiée le 12 novembre 2018. Avec cette chronique en 3 actes, je me proposais de vous servir une analyse froide, rigoureuse et objective sur la situation politique de notre pays traversée par une crise aiguë qui atteignait son paroxysme avec la disparition prématurée et subite d’Ali Bongo Ondimba, à la fin du mois d’octobre 2018.

Puis, sur la base de cet état des lieux, j’ai cru important d’interpeller tous les acteurs politiques et les couches sociales de la nation pour susciter une réaction républicaine à travers la série LETTRE OUVERTE qui a retenu l’attention de près de 15.000 internautes-lecteurs.

Soucieux d’apporter ma contribution au débat national dans un pays désormais en crise profonde et au bord du chaos, j’ai réalisé des publications en rapport avec le combat de libération et en réagissant parfois aux faits d’actualité nationale et internationale. C’est dans ce cadre précis que la publication dont l’image est portée en couverture de ce post a battu tous les records des publications précédentes avec près de 35.514 personnes touchées. Soit 3 fois plus que la CHRONIQUE. Ceci témoigne d’une part que mon lectorat est de plus en plus important sur la toile, et que d’autre part, j’ai abordé une thématique qui interpelle de nombreux Gabonais voulant en savoir davantage sur ce point soigneusement éludé par la classe politique gabonaise.

J’ai donc décidé de prendre mes responsabilités d’intellectuel et d’homme politique en opposant au discours convenu et politiquement correct un autre verbe véridique, frontal et sans complaisance. On ne libérera pas notre pays en préservant un mensonge connu de tous en secret mais non dévoilé publiquement. On bâtit une nation, un Etat sur la base de la vérité. Et cette vérité doit être communiquée au peuple pour son édification et sa conscientisation citoyenne.

La vérité c’est que la Gabon n’a JAMAIS été indépendant, ni souverain. La proclamation officielle d’indépendance concoctée par la France officielle et des réseaux et mise en scène par ses larbins, que nous osons parfois qualifier de pères fondateurs, n’a été qu’une mascarade de plus. La France gaullienne et foccardiste donnait au Gabon publiquement d’une main, ce qu’elle lui reprenait secrètement de l’autre grâce à la FrançAfrique savamment conçue par Charles De Gaulle et mise en place de manière cynique, redoutable, cruelle et néanmoins géniale par le retors Jacques Foccard.

Notre combat doit prendre une nouvelle dimension. Et cette dimension ne saurait occulter le rôle néfaste de la France officielle et des réseaux dans son obsession de demeurer un grand empire colonial « reformaté » au détriment de la souveraineté nationale des peuples africains qui aspirent de plus en plus à contrôler leur propre destin. Désormais, pour la libération de notre pays, notre combat doit se focaliser sur le maître colonial qui s’est toujours servi du sbire (gouvernement gabonais) pour ne pas se salir les mains dans la sale besogne de confiscation de la souveraineté nationale du peuple gabonais. Persister à combattre la marionnette comme on le fait depuis 1960, c’est laisser au marionnettiste le soin de trouver la prochaine marionnette quand la précédente sera déchue.

Combattons dorénavant la France officielle et des réseaux. Publiquement et à visage découvert. Posons clairement le débat de l’ingérence française dans la politique intérieure du Gabon. Ne louvoyons plus. Ne subtilisons plus. Ne contorsionnons plus. Soyons francs, directs, déterminés et courageux. Nous ferons ainsi bouger les lignes. INELUCTABLEMENT.

Pour ma part, j’entends mener ce combat dans cette nouvelle dimension en vous instruisant à travers la prochaine série que je publierai en plusieurs posts et qui portera le nom suivant : LA FRANCE N’EST PAS INVINCIBLE, COMBATTONS-LA, NOUS GAGNERONS ! Dans cette série en 4 temps, les thématiques suivantes seront développées :

1. 1.      Historique de la FrançAfrique
2. 2.      Piliers de la FrançAfrique
3. 3.      Comment abattre les piliers ?
4. 4.      Restauration de nouveaux rapports afrofrançais

Cette démarche docte et didactique de présenter le cadre général historique des enjeux pour mieux le comprendre nous paraît nécessaire car il semble judicieux de livrer l’information utile à tout esprit engagé ou qui veut s’engager dans la libération de notre patrie pour arracher la souveraineté nationale.

La nouveauté de cette série porte sur la réalisation d’une version audio des textes publiés relatifs aux 4 thématiques. Ceci afin de vulgariser les messages dans les confins du pays et toucher ainsi le plus grand nombre de patriotes gabonais. Des versions audio en langues vernaculaires suivront pour toucher aussi l’arrière-pays.

Je ne serai jamais anti-français dans ce noble combat. Je respecte le peuple de France et, la Mâât égyptienne, dont Je me réclame, interdit de haïr mon semblable fut-il caucasien, bien que ce dernier n’hésite pas à tuer ou dominer son frère kamit pour exploiter ses richesses. En revanche Je serai toujours anti-françafricain car Je lutte contre un modèle d’oppression des peuples d’Afrique et J’aspire légitimement avec la quasi-majorité des citoyens gabonais à la libération de notre pays, à la liberté de conscience et à la souveraineté nationale.

Fait à Brazzaville, le 15 mai 2019

Par Privat Ngomo./-

Comments

[Mulakou]

J’adhère totalement à vos publications que je viens de découvrir car les Thèmes qui sont abordés ici résultent d'une réflexion à laquelle tous les Africains noyés dans l'enfer de la france-Afrique le Gabon comprit de combattre par des moyens qui sont les nôtres d'ou la nécessité de repenser notre africanité culturelle et traditionnelle qui du reste longtemps oubliée au détriment des ancêtres des colonisateurs, notre combat doit trouvé son sens dans la tradition et nous avons armes pour, notre combat doit être multiforme. Ce diable n'est pas imbattable spirituellement parlant

[Mulakou]

J’adhère totalement à vos publications que je viens de découvrir car les Thèmes qui sont abordés ici résultent d'une réflexion à laquelle tous les Africains noyés dans l'enfer de la france-Afrique le Gabon comprit de combattre par des moyens qui sont les nôtres d'ou la nécessité de repenser notre africanité culturelle et traditionnelle qui du reste longtemps oubliée au détriment des ancêtres des colonisateurs, notre combat doit trouvé son sens dans la tradition et nous avons armes pour, notre combat doit être multiforme. Ce diable n'est pas imbattable spirituellement parlant