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La nouvelle Afrique centrale selon NGOMO Privat.
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19 juin 2019

LA FRANCE N’EST PAS INVINCIBLE, COMBATTONS-LA, NOUS VAINCRONS !

ou

LA SERIE POLITIQUE DE CONSCIENTISATION 
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QUATRIEME & DERNIERE THEMATIQUE : New deal ou nouvelle donne des rapports afro-européens

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Rappelons-le encore une fois pour que cela soit bien entendu par tous les esprits africains qui veulent être souverains dans leur pays et maîtres de leur destin. Vaincre la FrançAfrique, c’est anéantir l’instrument abject qui confère à l’empire colonial français, déguisé en République, sa position de 6ème puissance mondiale. Grâce à ce piédestal, cet ignoble marchepied, la France rayonne actuellement dans le monde en piétinant les souverainetés nationales des territoires d’Afrique et même des départements français d’outre-mer, foulant ainsi aux pieds les valeurs ancestrales et séculaires des peuples noirs dominés. Le 21ème siècle qui a inauguré le IIIème millénaire ne pourra s’achever avec la survivance de cet anachronisme du siècle passé, du millénaire précédent.

L’ère du Verseau point à l’horizon et avec elle, la nouvelle énergie cosmique dont la terre s’imprégnera et qui nécessairement ne peut s’accommoder des forces obscures d’un autre âge. La FrançAfrique doit disparaître. C’est désormais une exigence impérieuse pour la France elle-même, mais aussi pour l’Europe et enfin pour l’Afrique. Les dignes peuples français, européens et africains épris de justice, de solidarité et de respect mutuel doivent tourner une nouvelle page de leur histoire commune en bâtissant ensemble un avenir radieux où ces différents destins seront liés.

COMMENT SE TRADUIRA CONCRETEMENT LA FIN DE LA FRANCAFRIQUE ?

Quand tous les 5 piliers fondamentaux identifiés auront été renversés, alors la FrançAfrique du général Charles De Gaulle aura vécu. Et cela se traduira ainsi : (1) Les accords secrets de coopération qui assujettissent les anciennes colonies à la puissance française seront dévoilés, contestés et rendus caducs. La souveraineté des Etats de l’Afrique francophone sera effective à l’instar de celle des pays frères anglophones, et se traduira par le respect scrupuleux de la vérité des urnes qui permettra que le candidat élu à une élection (présidentielle ou autre) soit bien celui qui prête serment et assume la charge dont il a reçue mandat du peuple qui l’a choisi. (2) La souveraineté monétaire ne sera plus virtuelle mais bien réelle quand les pays de la zone Franc CFA, rebaptiserons leur monnaie unique et commune, et exigerons le départ définitif des autorités françaises de toutes les instances financières régionales d’Afrique centrale et de l’ouest. Le trésor public français ne sera plus alimenté de la moitié (ou plus) des devises des 14 pays de la zone Franc CFA. Cette manne colossale financière se retrouvera stockée dans les comptes des banques centrales régionales africaines pour assurer la politique monétaire, désormais souveraine, des Etats de l’Afrique francophone. (3) Toutes les bases militaires d’occupation française seront démantelées et les opérations de guerre ou de maintien de la paix par les canons seront proscrites sur la terre d’Afrique. (4) La voix de Mama Afrika à travers le français, l’anglais, le mandarin et surtout les grandes langues régionales africaines se fera entendre sur les ondes internationales pour éclairer l’opinion africaine et mondiale à propos des grands enjeux du moment et prochains à relever, et sur les efforts importants à consentir pour garantir le développement endogène du continent africain. (5) Enfin, la francophonie n’occupera plus la place centrale et omniprésente qui est la sienne actuellement dans le champ culturel et intellectuel africain. Elle sera reléguée à sa véritable place derrière le panafricanisme intellectuel et culturel qui est le réel épicentre de l’âme kamite.  

La destruction méthodique de ces 5 piliers se fera dans le temps au rythme des évènements survenant et de la qualité des générations en présence. Nous ne doutons nullement que dans une perspective de 10 ans exactement, tous ces piliers françafricains seront abattus. La disparition de la FrançAfrique induira comme conséquence inéluctable l’établissement d’un New Deal ou d’une nouvelle donne des rapports afrofrançais, mais de manière plus large et intégrale des rapports afro-européens ou euro-africains.   

LA RELATION AFRO-FRANCAISE, UNE INCONGRUITE QUI DOIT AUSSI DISPARAÎTRE

Maintenir une relation afro-française après l’anéantissement de la FrançAfrique serait préserver les vestiges hideux de l’empire colonial français où, un Etat européen, la France, couvre de son aile dominatrice plusieurs colonies devenues depuis Etats africains pseudo-indépendants. Cette relation aux stigmates impérialistes doit également mourir avec la FrançAfrique afin d’enterrer définitivement un passé colonial qui n’honore ni ses instigateurs français, ni ses victimes africaines. A la relation afrofrançaise devant absolument disparaître, nous préférons la relation euro-africaine ou afro-européenne, plus respectueuse des proportions géopolitiques qu’impose ce IIIème millénaire des regroupements régionaux, et plus en phase avec la nouvelle dynamique sociale des peuples qui sont les citoyens d’un petit village planétaire.

LA RELATION AFRO-EUROPEENNE OU LES CONSTRUCTIONS UNION EUROPEENNE ET UNION AFRICAINE

La nouvelle France dans l’Europe. Une France totalement débarrassée de la FrançAfrique peut alors se consacrer absolument et pleinement à la construction et au renforcement de l’Union Européenne comme le fait pour l’heure la République Fédérale d’Allemagne. Les élans prestigieux français de puissance impériale ou de domination guerrière feront place à des investissements scientifique, financier, économique et politique accrus dans la résolution des problématiques actuelles et à venir de l’Europe.

Réindustrialiser la France avec les nouvelles technologies basées sur les énergies renouvelables pour préserver la planète exigera beaucoup de moyens financiers aujourd’hui dépensés dans des opérations de prestige ou militaires au Moyen-Orient et en Afrique. Investir énormément dans la recherche et le développement pour dégager les métiers du futur portés par l’économie tertiaire des services et du numérique permettra de baisser drastiquement le chômage et renouer avec les années de prospérité des « 30 glorieuses ».

Reconcevoir ses institutions nationales mises à mal par la crise sociale des Gilets Jaunes et qui ont été construites sur le canevas impérial colonial dorénavant disparu apparaît comme une priorité nationale pour la France qui devra exister à l’échelle purement hexagonale car, même les départements et territoires français d’outre-mer devront accéder à leur pleine souveraineté. La nouvelle France devra rebâtir ses instituions par et pour le peuple français exclusivement qui aspire au bonheur sans nuire aux autres nations de la terre.

Mais cette importante réflexion de reconstruction de la France hexagonale dans ses nouveaux fondements autocentrés doit nécessairement intégrer le projet européen où la patrie de Jean Moulin devra continuer à jouer un rôle moteur auprès de celle de Willy Brandt. Redonner du sens au projet en cours de construction et renforcement de l’Union européenne devient impérieux au regard de la poussée fasciste et nationaliste généralisée en Europe qui exprime la peur des lendemains et la déception des peuples européens désemparés.

L’Europe doit devenir une véritable puissance mondiale en se dotant d’institutions fédérales qui respectent les identités nationales et d’une politique de défense européenne qui s’affranchira de la tutelle militaire américaine. Ce nouveau plan Marshall financé et porté par l’Europe elle-même lui fera renouer avec les succès économiques et démographiques de l’après-guerre, et redonnera confiance aux citoyens européens qui se retrouveront dans un Etat fédéral de l’Union européenne, puissant, protecteur et lui garantissant ses libertés individuelles, ses droits humains et son bien-être.

L’ambition d’une Europe qui renaît est bien là, englobant celle de la France qui en fait partie intégrante. La patrie de François Mitterrand a un rôle crucial à jouer pour relever cet important challenge. Cela exige de la France qu’elle ne se disperse plus et se concentre essentiellement sur l’atteinte de ces nobles objectifs aux côtés des autres grandes nations européennes que sont l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et les Pays-Bas. Cette dynamique européenne qui exige une solidarité à toute épreuve, au moment où la Grande-Bretagne quitte le bateau européen, devra faire face aux forces centrifuges venues de l’allié outre-Atlantique ou du rival de l’Oural.

Si le projet européen ne repart pas de plus belle après l’accident du Brexit, il faut craindre que l’arrivée progressive à la tête des Etats de l’Europe des partis fascistes et nationalistes, généralement opposés à la construction européenne actuelle, ne sonne le glas de l’Union européenne avec d’autres référendums Frexit, Italexit, Deutschexit, etc.

Si la France se recentre sur l’Europe et met son immense génie au service de sa région continentale et des peuples qui y vivent, alors elle aura accompli une bonne action d’envergure et ne sera plus l’objet de critiques de plus en plus ouvertes de la part de ses partenaires européens qui la tiennent en partie responsable des malheurs qui accablent aujourd’hui l’Union européenne, notamment l’immigration et le péril terroriste.

Charles De Gaulle, stratège et visionnaire français, proposa, au détriment des peuples d’Afrique francophone, une vision et des institutions qui lui survécurent plus de 40 ans après sa disparition. La donne géopolitique qui se présente en ce début de millénaire ne ressemble pas du tout au contexte historico-politique qu’avait brillamment analysé et compris le général français. Vouloir maintenir des institutions « sexagénaires » qui ne correspondent plus à la réalité du temps en gageant qu’elles seront multi-centenaires comme celles des Etats-Unis d’Amérique est une erreur flagrante à ne point commettre. Il faut, bien au contraire, comme le général De Gaulle, avoir cette capacité sublime d’anticiper et de voir au-delà du réel en concevant et construisant un nouveau projet français qui s’intègre avec une osmose parfaite dans celui de l’Europe.

L’Europe et l’Afrique. Les rapports entre l’Afrique et l’Europe se sont sérieusement dégradés à partir du 15ème siècle quand le Portugal devient le premier empire européen grâce à sa  flotte maritime partie à la conquête des terres lointaines d’Afrique, d’Asie et d’Amérique. Cette volonté de puissance impériale se traduira par une politique de prédation des richesses trouvées dans les terres accédées. Une prédation qui s’est réalisée avec des drames humains effroyables : guerres, destructions des empires africains, esclavage ignominieux, colonisation abjecte et néo-colonialisme insidieux encore aujourd’hui pratiqué par la France essentiellement. Ces rapports violents entre deux continents ne doivent plus perdurer si la paix, la solidarité et la prospérité économique sont des enjeux communs à relever.

La paix en Europe est à nouveau menacée par la « peste brune » comme elle le fut dans les années 30-40. L’histoire peut se répéter. Aucun siècle humain n’est à l’abri de la guerre si des forces de haine, nationalistes ou fascistes, entendent la faire. Et pourtant, les peuples du monde du IIIème millénaire n’aspirent qu’à une solidarité planétaire et une prospérité partagée. Cela n’est possible que si la paix demeure et si les rapports économiques et politiques de ce millénaire débutant s’inscrivent dans un paradigme très différent de celui que les 5 siècles précédents ont secrété.

C’est l’Europe qui a porté « le mal » sur la terre d’Afrique. Cette vérité historique est incontestable. Il revient donc à l’Europe, dans un parallélisme de forme, mystiquement et moralement, d’ôter ce mal pour que les bonnes relations commerciales et diplomatiques qui prévalaient avant l’expansion impérialiste européenne reviennent au goût du jour. Cela demande beaucoup d’humilité et de sincérité dans une démarche de mea culpa aujourd’hui devenue impérieuse si la paix, la solidarité et la prospérité économique doivent être le partage légitime et heureux des deux continents.

L’Afrique, par sa nouvelle génération, exige que l’Europe reconnaisse tous ses torts, fasse amende honorable et accepte de procéder à toutes les réparations nécessaires qu’elles soient morales, financières et économiques. Cette étape préalable est fondamentale car elle permet de faire table rase du passé et de construire une relation afro-européenne sur de nouvelles bases. L’Allemagne, ici, doit être un modèle référentiel à présenter parce qu’elle a su affronter son destin après son cuisant échec de 1945. Elle s’est réconciliée avec le monde juif et israélien qu’elle continue encore de dédommager, elle s’implique corps et âme dans la construction européenne et pratique une politique pacifiste comme l’empire du Japon. Quand on connaît l’histoire belliqueuse et guerrière de ces deux nations européenne et asiatique, on comprend qu’une véritable remise en cause profonde s’est opérée après la prise de conscience totale de la tragédie humaine que leurs politiques bellicistes ont causée dans le monde. S’inspirant de l’Allemagne et du Japon, vis-à-vis du monde, l’Afrique n’exige rien de moins à l’Europe.

COMMENT SE TRADUIRA CONCRETEMENT L’AVENEMENT D’UNE NOUVELLE RELATION AFRO-EUROPENNE ?

Sur le plan moral et financier, l’Europe doit reconnaître le mal fait à l’Afrique et elle doit la dédommager. Si l’esclavage est déjà reconnu comme un crime contre l’humanité en France, il doit en être de même, dans toute l’Europe, de la colonisation et des crimes humains qu’elle a pratiqués. Un dédommagement financier sur la base d’un inventaire quantitatif corrélé des 400 ans d’esclavage et de traite négrière doit être réalisé par l’Europe avec le concours de l’Afrique. Des archives existent et ces calculs, certes complexes, sont possibles à l’esprit humain pour élaborer cet inventaire. Les livres d’histoire revus et corrigés devront se faire l’écho de ce triste épisode auprès des jeunesses d’Afrique et d’Europe pour l’édification mutuelle des générations présentes et à venir. Ainsi, quand tout cela sera fait, un trait définitif aura été mis sur l’esclavage et tous les comptes seront soldés.

La colonisation, qui fut en réalité une occupation militaire de terres africaines et une prédation de ses immenses richesses, a été drapée spécieusement d’un manteau humaniste civilisationnel aux accents racistes. L’Europe, race aryenne et supérieure, venait apporter la civilisation à l’Afrique, race noire et inférieure. Dénoncer moralement la colonisation, et ses ressorts psychologiques, c’est nécessairement combattre le racisme et la cupidité qui l’ont engendrée. Et ce combat moral est d’actualité car certains esprits tortueux en Europe osent affirmer que la colonisation fut « une bonne chose ». Ici aussi, après le mea culpa moral, les calculs complexes de dédommagement financier sont attendus de même que la restitution de toutes les œuvres cultuelles et d’arts qui furent systématiquement pillées pendant la colonisation. Cette richesse, qui est d’abord spirituelle pour l’Africain avant d’être artistique pour l’Européen, doit être retournée à son unique propriétaire.

La dette africaine, instrument financier de domination du néo-colonialisme, est un lourd fardeau mis sur les épaules de cette Afrique qui sort à peine des nuits terribles de l’esclavage et de la colonisation. Ce fardeau, en plus d’appauvrir le continent noir, lui empêche d’avoir la pleine souveraineté de conduire son destin, préoccupé qu’il est de d’abord régler ses créanciers. Cette dette qui est une aberration pour le développement africain doit être purement et simplement supprimée.

Quand ces importants préalables auront été satisfaits, il sera alors possible d’envisager un destin commun afro-européen débarrassé des stigmates d’une histoire douloureuse qui aura été néanmoins parfaitement assumée par les parties en présence.

Sur le plan politique et économique. Que veut l’Europe ? Que souhaite l’Afrique ? Le bonheur, peut-on répondre trivialement et naïvement. Mais un bonheur de l’Europe qui doit continuer à se faire sur le malheur de l’Afrique n’est plus possible, n’est plus acceptable au regard des importants préalables susmentionnés. Il faut envisager une nouvelle relation entre les peuples d’Europe et d’Afrique. Et les bases de cette nouvelle relation sont inscrites dans la Mâât égyptienne : la vérité et la justice. Cette posture spirituelle et morale est aux antipodes de la démarche de Nicolas Machiavel qui tient lieu de guide suprême dans les relations politiques et économiques actuelles entre les Etats. La ruse, la fourberie et au besoin la violence pour dominer en imposant son diktat à l’autre font partie du traité politique de gouvernance qu’enseigne Machiavel dans son œuvre « Le Prince ». Ce système de pensée qui a suscité tant de malheurs dans la gestion des rapports politiques et économiques depuis son avènement doit être abandonné si le monde veut construire une paix durable et jouir d’une solidarité et d’une prospérité économique partagées.

Si la nouvelle relation afro-européenne a pour socle moral la vérité et la justice, alors il est désormais possible de s’accorder même quand les divergences de vue sont manifestes et paraissent irréconciliables. L’Europe veut garantir et maintenir son niveau de vie obtenu après des siècles de labeur mais elle est consciente de ne pas détenir tous les ingrédients indispensables à son bonheur. En effet, les matières premières, dont elle a besoin, lui font cruellement défaut. Or l’Afrique dispose abondamment de ces richesses naturelles. L’époque de la prédation étant révolue, il est possible de s’accorder sur un « troc » des civilisations. L’Afrique consentirait à « remettre » des matières premières à l’Europe, et cette dernière accepterait en retour d’assurer un transfert de technologies. De réels accords en partenariat gagnant-gagnant viendraient sceller ce troc.

L’Afrique et l’Europe doivent se réindustrialiser à l’aune de leurs besoins respectifs de produits manufacturés. Cette réindustrialisation doit être non polluante et s’appuyer sur les nouvelles technologies d’énergie renouvelable pour préserver la couche d’ozone. Ce défi d’une réindustrialisation « verte » est très important et les mondes européen et africain peuvent parfaitement le relever ensemble. Ceci exige que des programmes de recherche et développement soient menés conjointement entre les structures universitaires et privées d’Afrique et d’Europe. A l’instar du projet universitaire Erasmus qui permet la mobilité des étudiants et chercheurs d’Europe, un projet recherche et développement Imhotep-Erasmus assurerait la même mobilité entre étudiants et chercheurs d’Afrique et d’Europe. Nous évoluerons ainsi vers un véritable partage de connaissances et d’expériences sans procéder à des stratégies d’espionnage industriel comme l’ont si bien fait le Japon jadis, et tout récemment la Chine, en Europe et aux Etats-Unis d’Amérique.

En ayant pour gouverne la vérité et la justice, il n’est nullement besoin d’espionner son frère pour pouvoir lui damer le pion après. Bien au contraire, dans ce nouveau paradigme spirituel et moral, les frères s’entraident en toute vérité pour récolter dans la justice leurs efforts respectifs. Et si le travail acharné d’un frère ne produit malheureusement pas les résultats escomptés, alors la solidarité partagée impose au frère bienheureux d’aider son homologue en souffrance.

L’Egypte antique nourrissait de son blé toute la Méditerranée quand cette dernière était frappée de famine. Cette sagesse millénaire très humaine peut être revalorisée dans cette nouvelle relation afro-européenne.

L’Europe et l’Afrique doivent se protéger des périls intérieurs et extérieurs. Un programme commun de sécurité (crime, aliment et maladie) doit être développé à chaque rive de la Méditerranée pour éviter des catastrophes dues au crime organisé, aux scandales et crises alimentaires et aux endémies. Mais il faut aussi un programme commun de défense pour réagir aux attaques terroristes ou militaires de toutes sortes. Cette franche coopération sécuritaire et militaire garantira une paix durable entre l’Afrique et l’Europe.

Grâce à cette paix durable, l’Afrique deviendra un marché pour l’Europe à travers une classe moyenne de plus en plus importante. Cette classe moyenne sera constituée d’Africains qualifiés qui trouvent du travail chez eux et disposent d’un pouvoir d’achat pour s’offrir les produits manufacturés d’Europe. Mais aussi à travers des Etats africains dirigés par des pouvoirs légitimes et compétents qui auront à cœur le bien-être de leurs populations en développant des infrastructures de toutes sortes par la réalisation de grands travaux ou de projets importants porteurs. Dans le cadre des accords de coopération, l’Europe sera aussi un marché des produits manufacturés africains car l’industrie du continent noir doit s’activer et produire pour exister. Elle doit créer des emplois, fixer cette jeunesse sur le sol d’Akhenaton et contribuer à alimenter une classe moyenne indispensable à l’économie industrielle de l’Europe.

Dans ce nouveau paradigme radicalement différent du précédent, l’Europe retrouve son humanité et l’Afrique sa dignité. Ensemble, elles bâtissent un monde meilleur pour leurs progénitures tout en résistant aux fléaux séthiens et à l’adversité qui ne manquent jamais.

Dans ce nouveau paradigme illuminé du phare osirien, il sera loin le temps où des immigrés clandestins fuyaient les guerres ou la pauvreté en Afrique pour rechercher en Europe l’eldorado, au grand dam des partis nationalistes et fascistes dont l’idéologie fondamentale est la haine de l’autre et  le repli sur soi.

 

Fait au Caire, le 19  juin 2019

 

Par Privat Ngomo./- 

 

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