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La nouvelle Afrique centrale selon NGOMO Privat.
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28 octobre 2018

ET SI ON PARLAIT D’IMMORTALITE ?

LE GABON MORTEL. L’AFRIQUE IMMORTELLE.

 

D’abord appelé Gabao, création portugaise du 15ème siècle, le Gabon en 1960 au 20ème siècle, devient un état « indépendant » postcolonial, pure création de la puissance impérialiste française. Des forces étrangères depuis 5 siècles aménagent, à la convenance de leurs propres intérêts, cette riche entité territoriale d’Afrique aux frontières mouvantes et artificielles. Un jour, dans les temps prochains, quand les forces autochtones et africaines prendront véritablement leur destin en main, le Gabon pourrait disparaître comme Etat pour se muer en région territoriale de l’Union Africaine, devenue entretemps, l’Etat fédéral et continental africain, représenté par un seul chef d’Etat et dont la capitale serait Addis-Abeba.

L’Afrique, continent existant avant l’aube de l’humanité qu’elle a accueillie en son sein, existera toujours car immortelle, et non modelée par la main de l’homme mais par le souffle d’Imana-Râ ou Amon-Râ ou Amen-Râ.

NgomoTheImmortal

MON COMBAT POUR LE GABON MORTEL

Je suis Ngomo Privat, mathématicien-informaticien diplômé de l’académie de Montpellier, en France. Fonctionnaire et cadre supérieur à l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences rattachée à la présidence de la République gabonaise. J’ai souhaité mettre mon expertise informatique au service de mon pays qui a assuré ma bourse tout au long de mes études, d’abord à l’Institut Africain d’Informatique (Gabon) puis à l’Université des Sciences  et Techniques du Languedoc-Roussillon (France). Malheureusement, après plus de 20 ans de service dans les différents départements ministériels où j’ai été affecté, j’ai la conviction profonde d’avoir utilisé moins de 20% des connaissances acquises au cours de mes études supérieures. Cela, me semble-t-il, tient à un contexte national où le mépris de l’expertise et de la compétence apparaît comme un critère (paradoxal) de management. Par ailleurs, si vous affichez courageusement votre opposition à un système de valeurs qui promeut l’incompétence et la corruption, il n’en faut pas plus pour voir votre carrière professionnelle bloquée, mise au rebut. J’ai accepté cette injustice professionnelle pour rester fidèle à mes convictions morales.

En 2009, lors de l’élection présidentielle anticipée faisant suite au décès d’Omar Bongo Ondimba, j’ai pris position pour le candidat Casimir Marie Ange Oye Mba. Ce dernier n’est pas allé au bout de sa noble démarche. Ma carrière d’opposant politique commença cette année-là. Tout au long du septennat « frauduleux » d’Ali Bongo Ondimba, mes convictions politiques ont mûri et m’ont conforté dans l’idée que la chute du système Bongo-PDG est le préalable idoine pour une « renaissance » de notre cher pays.

En 2014, j’apporte mon soutien à Jean Ping quand ce dernier décide de quitter le système qui l’a nourri et de s’amender auprès des populations gabonaises qu’il souhaite mettre à « l’abri de la peur et du besoin.» En 2016, membre du parti Démocratie Nouvelle présidé par René Ndemezo’o Obiang, je bats campagne pour le candidat Jean Ping et j’occupe la fonction de président de la commission scrutin. J’avais la mission de coordonner la centralisation des procès-verbaux, de collecter les résultats par un procédé informatique (réseau, base de données et applicatif) mis en œuvre et qui a permis d’annoncer les résultats au fil de l’eau.  Tous nos chiffres ont été corroborés par ceux détenus par les 8 gouverneurs de province gabonaise à l’exception notoire du gouverneur de la province du Haut-Ogooué. Jean Ping est bel et bien le vainqueur sans conteste de la dernière élection présidentielle du 27 août 2016, avec un suffrage exprimé de près de 68% au premier et unique tour. Ma carrière d’opposant s’est arrêtée cette année-là, car je suis devenu résistant. L’opposition se conçoit dans une démocratie. Face à une dictature, la résistance (civile ou armée) est la seule alternative.

J’ai récusé le dialogue national de l’imposture en m’opposant ouvertement au président de Démocratie Nouvelle. J’ai, par ma plume, à travers mon blog personnel, informer, sensibiliser et conscientiser le peuple de l’alternance et du changement sur l’importance de maintenir le cap sur la restauration de la souveraineté populaire et de ne surtout pas se laisser distraire par les atermoiements et manœuvres dilatoires d’un pouvoir illégitime aux abois. Je n’ai répondu à aucune sirène, aucune tentation. J’ai récusé la participation à une élection législative vendue spécieusement par nos anciens amis comme un moyen « démocratique » de mettre à bas la dictature d’Ali Bongo Ondimba L’histoire implacable s’est exprimée. L’opposition parlementaire n’existe pas dans une dictature. Je reste résistant jusqu’à la chute du système Bongo-PDG.

 

MON COMBAT POUR L’AFRIQUE IMMORTELLE

Quinquagénaire, je suis un homme de ma génération. Je prends soin de ma famille. J’aime ma femme et élève mes enfants dans la culture et les principes qui sont les miens. Pour mon pays, j’ai mené les combats nobles en préservant mon intégrité morale et physique. Pour la jeunesse africaine, je veux désormais consacrer les dernières années qui me restent pour promouvoir le projet artistico-culturel qui me tient à cœur et que je mets patiemment en œuvre depuis mai 2004. J’ai dénommé ce projet MilleniuMvət. De quoi s’agit-il exactement ?

 

La vision

Régénérer la personnalité négro-africaine afin qu’elle assume sa modernité après les graves traumatismes collectifs qui l’ont fondamentalement éprouvée au cours de ces cinq derniers siècles. Voilà une grande et noble ambition ! Cette tâche qui est immense, semble impossible pour certains mais relève d’un défi impérieux et exaltant à réaliser pour d’autres. En effet, combien d’Africains savent-ils qu’Heru (Horus), Usire (Osiris) et Aseta (Isis) sont les toutes premières divinités noires adorées et vénérées dans le monde antique du bassin méditerranéen avant l’avènement des religions dites révélées? Combien savent-ils que le monothéisme est né en Afrique plus de 6.000 ans avant JC dans la figure du Dieu Imana-Râ d’origine soudanaise? Prendre conscience du génie primordial africain, c’est s’inscrire dans cette continuité historique où l’Africain porte le flambeau de la civilisation mondiale. La présente acculturation de l’Africain - savamment entretenue - est factuelle. Elle peut être remise en cause par une conscientisation individuelle et collective qui s’appuiera sur un accès aisé et distrayant à l’information culturelle relative à la civilisation africaine. Le projet MilleniuMvət se propose par la simple image de ressourcer le jeune enfant en l’immergeant dès son plus jeune âge dans son héritage ancestral. Une génération d’Africains et d’Afrodescendants élevée dans un paradigme sociétal basé sur des valeurs d’Afrique aura une toute autre allure et une autre dimension que celles qui existent actuellement. Cette nouvelle génération que nous dénommons KMTmvət sera prête pour la renaissance africaine.

 

Les missions fondamentales

Pour créer cette nouvelle génération KMTmvət, le projet MilleniuMvət se propose de réaliser les quatre missions fondamentales suivantes :

1.       Agir sur la communauté africaine et afro descendante pour une conscientisation individuelle et collective s’appuyant sur l’histoire méconnue de l’Afrique (quand elle n’est pas sciemment falsifiée) et sur ses valeurs fondamentales. Il s’agira pour chaque membre de la communauté noire d’envisager sereinement un avenir meilleur, grâce à des ressorts puisés dans le passé africain et ses nobles traditions.

 2.       Cette conscientisation individuelle et collective s’alimente aux sources diverses de la civilisation africaine pénétrée de multiples et diverses cultures. Il faut donc préserver cette culture ancestrale orale, écrite ou sculpturale afin de la revaloriser auprès de la jeunesse africaine.

 3.       Les éléments culturels saisis dans leur complexité peuvent être présentés sous des formes distrayantes pour les jeunes enfants. L’image animée ou fixe est l’outil artistique de prédilection qui permettra de toucher avec une simplicité extraordinaire le jeune africain et le faire immerger progressivement dans le référentiel des valeurs africaines. Selon l’âge de l’intéressé, les formes artistiques valorisant le patrimoine antique seront adaptées car très diversifiées (visuel, oral, corporel, etc.)

 4.       Parce que la génération Androïd sera mère de la génération KMTmvət, il importe que le numérique soit la plate-forme d’excellence qui supportera toutes les formes d’expressions artistico-culturelles mettant en valeur la civilisation africaine.

 

Les objectifs

Pour chacune de ces quatre missions, des objectifs globaux ou précis peuvent être atteints dans l’espace et dans le temps.

1.       CONSCIENTISATION INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE

La génération KMTmvət devrait voir le jour d’ici 2045, si l’on considère que le projet prend son véritable envol en 2020 et qu’une génération se construit en 25 ans.

2.       PRESERVATION DE LA CULTURE

Conserver tout élément culturel qui porte une vertu et est susceptible d’être enseigné aux plus jeunes. A titre d’exemple, l’association culturelle de droit gabonais Fondation Mebege parcourt l’espace ekang de la sous-région depuis dix ans pour enregistrer toutes les têtes blanchies sur des thèmes et sujets divers (https://www.youtube.com/results?search_query=fondation+mebege). Ces documents numériques réalisés avec leur concours sont les bases culturelles qui constituent le patrimoine oral et antique des Ekang à préserver. La collection de tous les livres parlant de littérature africaine est un autre exemple de préservation culturelle. La création d’une médiathèque regorgeant de tous ces éléments culturels digitalisés est l’objectif à atteindre.

Cet objectif peut être satisfait sur une période de 3 à 10 ans.

 3.       VALORISATION ARTISTIQUE DE LA CULTURE

Selon l’élément culturel et la population que l’on souhaite toucher, on choisira la meilleure expression artistique ; conte africain en dessin animé pour enfant ; mythe ou légende en bande dessinée pour adolescent ; histoire réelle ou fiction africaine en film pour adulte, etc. La contrainte financière déterminera le temps de satisfaction de l’objectif. En effet, une bande dessinée nécessite moins de moyen qu’un dessin animé qui lui est moins onéreux qu’un film de grande production.

 4.       PUBLICATION ET NUMERISATION DES PRODUITS ARTISTIQUES

Dès la publication du support artistico-culturel, ce dernier fait l’objet d’une numérisation s’il n’est pas déjà en forme originale digitale. Sous ce format numérique, il est accessible à la communauté de la génération Androïd. L’objectif ici, est satisfait dans un délai correspondant à la production du support artistico-culturel ou à sa digitalisation.

 

Vous le voyez, le projet MilleniuMvət nécessite toute une armée consacrée à sa réalisation. Après la publication en janvier 2012, aux Editions Dagan, de la première bande dessinée de MvətOyəɳ, Alum Ndong Minko, acte 1 – L’affront, nombre de fans ont souhaité la réalisation de dessins animés présentant aux plus jeunes nos valeurs civilisationnelles. L’observation a été entendue et la plate-forme numérique du site www.labdekan.com – en réponse et produite en avril 2015 - permet à la fois de collecter l’argent des membres intéressés et de mettre à leur disposition les produits artistico-culturelles réalisés.

 Quel deal je vous propose ?

 DEAL GAGNANT-GAGNANT

Je présenterai un devis complet de la réalisation d’un dessin animé de 90 minutes afin que le montant à constituer soit connu de tous. De manière grossière, la fourchette financière se situerait entre 150 et 300 millions de FCFA.

Comment atteindre le montant présenté dans le devis pour la réalisation du premier dessin animé de MvətOyəɳ ?

Votre part :

  1. Allez donc sur l’url : www.labdekan.com, puis sur le menu A PROPOS et choisissez l’option DEVENIR MEMBRE. (ou cliquez ici http://labdekan.com/index.php?pg=contact&md=7&sc=84&atl=124). Visualisez attentivement le tutoriel.
  2. Inscrivez-vous sur le site en suivant les instructions afin de devenir membre.
  3. Connectez-vous avec vos identifiants (compte email et mot de passe).
  4. Créditez votre compte via PayPal (étranger) ou Ebilling (territoire gabonais) du montant souhaité.
  5. Lisez les BD numériques déjà postées sur le site et téléchargez les posters des héros africains de MvətOyəɳ.
  6. Postez, si vous le voulez, vos commentaires (observations, suggestions et critiques) sur le site pour son amélioration.
  7. Partagez le lien et devenez un relais ou un agent commercial du site.

Notre part :

  1. Tenir avec clarté les comptes et vous les communiquer via le site.
  2. Réaliser le dessin animé Alum Ndong Minko qui justifie la présente levée de fonds quand le montant sera disponible.
  3. Réaliser les autres BD qui serviront pour les prochains dessins animés.

 

CONCLUSION

Le business model qui vous est présenté est inédit voire unique sur la toile mondiale. Il nous appartient à tous de le faire vivre pour réhabiliter notre civilisation enfouie et laisser un héritage conséquent à nos enfants et aux générations africaines futures.

Comme dans le combat du Gabon mortel, je ferai ma part.

Je vous supplie de faire la vôtre dans notre combat pour l’Afrique immortelle.

 

Fait à Libreville, le 28 octobre 2018

 

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Commentaires
V
très cher Privat Ngomo, j'ai lu avec beaucoup d'attention le présent Appel malgré la fatigue bénigne qui m'assaille de suite à ma longue semaine d'activités intenses, je marche dans cette démarche panafricaine et t'encourage à cet effet. Nul n'est prince chez soi, dit-on chez nous, ton talent n'est plus à démontrer et la jeunesse africaine ne veut qu'un éclaireur, ce guerrier que la conduit dans les sentiers bons. Au moment venu, nous en discuterons
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La nouvelle Afrique centrale selon NGOMO Privat.
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