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La nouvelle Afrique centrale selon NGOMO Privat.
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22 décembre 2013

Le Parti Panafricain d'Afrique Centrale au service de l'Agenda panafricain des 50 prochaines années.

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"Barthélemy Boganda avait raison !"

 

P R E A M B U L E

Cette note d’argumentaire met en exergue la nécessité pour la jeunesse africaine de se donner, de la manière la plus claire possible, un agenda panafricain dont la réalisation à court terme est la fédération des entités sous-régionales, à moyen terme l’érection de l’Etat fédéral de l’Union Africaine et à long terme, la renaissance, le respect et le bonheur des peuples d’Afrique.

Ces ambitions ne sont pas nouvelles. Elles figurent généralement dans les discours politiques qui valorisent le panafricanisme et l’afrocentricité comme éléments primordiaux indispensables au développement du continent africain. Développement autocentré qui doit s’inscrire dans le seul paradigme africain et sortir des sentiers battus ou des carcans idéologiques qui prennent leurs sources hors des réalités des peuples d’Afrique.

Cette démarche résolument endogène de l’Afrique ne doit pas se départir de l’ouverture, devenue indispensable, au monde multipolaire dont les nouvelles technologies ont réduit de manière significative les distances, offrant du même coup une plate-forme planétaire où toutes les nations du monde peuvent désormais apprendre à vivre ensemble dans le respect de chacune.

Les pesanteurs des systèmes anciens mis en œuvre lors des siècles précédents existent encore et nuisent à l’émergence d’une dynamique du présent siècle qui inaugure le troisième millénaire. Mais ces freins, d’un autre âge, disparaîtront progressivement et libéreront les énergies qui construiront les fondamentaux culturels, politiques, sociaux et économiques du nouvel âge.

Si l’Afrique a été arrêtée dans son élan civilisationnel lors des traumatismes historiques qu’elle connut du 15ème au 20ème siècle, soit près d’un demi-millénaire, elle a pu se sortir du joug de ses oppresseurs, acquérir son indépendance et redevenir progressivement maîtresse de son destin au cours du siècle dernier. Désormais libre mais pas totalement souveraine car dépendante économiquement de ses anciens maîtres qui n’ont pas renoncé à exploiter ses immenses richesses, l’Afrique doit, dans ce siècle, se donner les moyens de son indépendance économique pour reconquérir définitivement sa souveraineté.

Divisée, comme elle l’est aujourd’hui, l’Afrique sera toujours faible et à la merci des puissances étrangères qui sauront jouer de ses divisions pour continuer à dominer sur elle. Unie, elle s’offre la capacité de devenir, elle-même, une grande puissance avec qui le monde devra désormais compter.

Comment construire alors cette unité politique en s’inscrivant dans l’esprit de l’Union Africaine ?  

La question, posée en ces termes, mérite réflexion. Une réflexion, parmi tant d’autres, a en effet été menée. Elle dévoile dans cette note argumentaire ces points essentiels.

1.       La création d’un Parti Panafricain d’Afrique Centrale (PPAC ou 2PAC) ;
2.       La proposition d’un agenda panafricain pour les cinquante prochaines années ;
3.       La stratégie politique du PPAC en vue de l’élaboration et la réalisation dans le temps de l’agenda panafricain 50.

 

1.       La création d’un Parti Panafricain d’Afrique Centrale (PPAC ou 2PAC) 

Lors de la lutte pour l’indépendance, entamée dès la fin de la seconde guerre mondiale, les leaders africains avaient bien pris conscience que seule l’union des forces anti-colonialistes viendrait à bout des impérialismes européens qui, malgré le tribut payé honorablement par « les colonisés » lors des deux grandes guerres mondiales, n’entendaient rien céder devant les revendications légitimes des peuples d’Afrique qui aspiraient eux aussi à la liberté, à la dignité, à la souveraineté. Le Rassemblement Démocratique Africain (RDA) fondé en octobre 1946 lors du congrès de Bamako par Félix Houphouët-Boigny et Modibo Keita permit la fédération de plusieurs partis nationaux qui luttaient contre la colonisation.

Cette exigence d’union des forces s’impose aujourd’hui pour relever le défi de la renaissance africaine. Des structures panafricaines existent bien, mais il semble que leurs actions soient à tout le moins inefficaces, au mieux insignifiantes dans la réalisation de la construction de l’unité politique africaine. La bureaucratie, l’orgueil nationaliste des jeunes Etats africains, l’absence de visibilité sectorielle et surtout la non-participation des populations sont à l’origine du manque de résultats concrets de ces institutions. Outre ces structures interafricaines, des plans ou des initiatives en faveur du développement de l’Afrique ont vu le jour, depuis le Plan de Lagos (1980) jusqu’au NEPAD (2001). Mais toujours la même vacuité ou insignifiance des résultats pour les peuples d’Afrique.

Concernant l’Afrique centrale, bien en retard sur la question d’intégration africaine par rapport à la sous-région d’Afrique de l’ouest, il n’est plus possible de « prendre tout son temps » pour aller vers la construction réelle de grands ensembles.  Avec l’application tardive mais heureuse de la libre circulation des personnes et des biens qui prendra effet dès le 1er janvier 2014, le temps est venu de mettre sur pied une structure politique qui sera l’instrument mis au service de l’ambition panafricaine de voir les peuples d’Afrique centrale  rassemblés et dépasser les frontières dont la matérialisation, voulue ardemment par certains, obère significativement la capacité d’intégration des Etats et des peuples d’Afrique centrale.

Le Parti Panafricain d’Afrique Centrale (PPAC) est l’outil politique mis au service de l’intégration africaine dans la région CEMAC dans un premier temps, puis dans la région CEEAC, dans un second temps.

A la différence du RDA, susmentionné, qui fut une fédération de partis nationaux, le PPAC est, quant à lui, un parti panafricain « unitaire » dont les démembrements se retrouveront dans les 7 pays de la CEMAC, puis dans les 10 pays de la CEEAC.

La création du PPAC dans chaque Etat de l’Afrique centrale respectera les lois en vigueur du pays en question.  Le PPAC/pays disposera d’une indépendance d’action locale tout en préservant l’esprit et la dynamique unitaire sous-régionale.

La devise du PPAC est la suivante : « Barthélémy Boganda avait raison ! »

Parce que le monde a évolué et que les nouvelles technologies de l’information et de la communication jouent un rôle fondamental auprès des populations, surtout des jeunes, à travers les réseaux sociaux, la démarche arrêtée en vue de créer le PPAC est la suivante :

  • Création d’une page facebook du PPAC ;
  • Fora via facebook sur les perspectives du PPAC à créer ;
  • Elaboration via facebook des textes du PPAC (statuts, règlement intérieur, dossier de presse) ;
  •  Sélection via facebook des hommes panafricains et de qualité devant animer le parti dans les 7 pays de la CEMAC, pour la phase 1 ;
  • Première rencontre physique de ces hommes dans une capitale de la CEMAC (Bangui *) pour créer le PPAC au cours de l’assemblée générale - Accord de Bangui;
  • Officialisation du PPAC dans chacun des Etats de la CEMAC ;
  • Deuxième rencontre physique des jeunes leaders panafricains (JLP) pour lancer la communication  médiatique autour de cet évènement inédit dans une capitale de la CEMAC (Libreville) ;
  • Communication médiatique autour de la création et des ambitions du PPAC ;
  • Troisième rencontre physique des JLP pour arrêter le plan d’action du PPAC et la stratégie locale dans chaque pays dans une capitale de la CEMAC (Brazzaville) ;
  • Travail de terrain dans chaque pays jusqu’à la prochaine réunion des JLP.

(*) Cette première rencontre à Bangui, rendra un hommage appuyé à Barthélemy Boganda qui le premier, en Afrique centrale, imagina à l’aube des indépendances, les Etats unis des ex-colonies françaises de l’AEF.

 

2.       La proposition d’un agenda panafricain pour les cinquante prochaines années 

Les JLP devront se pencher sur les différents plans qui ont été concoctés et mis en œuvre en Afrique depuis celui de Lagos (1980) jusqu’au NEPAD (2001) car ces éléments sont la base pratique devant orienter les leaders afin de rester en phase avec l’esprit et la praxis des précédents panafricains dont ils sont les héritiers légitimes. L’idéologie politique du PPAC reste le panafricanisme et sa philosophie est l’afrocentricité. L’agenda panafricain pour les prochaines cinquante années ou l’agenda panafricain 50 tiendra à la fois de cette pratique expérimentale effectuée jusque là et de l’approche politique inspirée du panafricanisme et de l’afrocentricité.

Mais déjà, les deux grandes étapes cruciales seront les suivantes :

  1. Harmonisation et mise en cohérence des politiques nationales des pays de la CEMAC ;
  2. Fédération politique des 7 Etats de la CEMAC qui se traduira concrètement par la création d’un Etat fédéral régional, la désignation de la capitale fédérale, la mutation du  parlement régional en parlement fédéral, la substitution du franc CFA par une monnaie régionale, la mise en œuvre d’une politique de défense fédérale, etc.

C’est deux étapes qui se déclineront en plusieurs petites strates devront être réalisées au cours des 50 prochaines années.  La fédération des Etats d’Afrique centrale devant annoncer, pour les 50 prochaines années, la fédération inéluctable des Etats africains pour un gouvernement continental africain. Une action similaire des Etats des autres régions d’Afrique serait de nature à accélérer le processus de fédération des Etats africains qui pourrait alors s’effectuer ainsi :

  1. Fédération des sous-régions d’Afrique (CEMAC/CEAC, CEDEAO, SADC, etc.)
  2. L’Union Africaine n’ayant plus pour interlocuteurs que les Etats fédéraux suivants : Union d’Afrique Centrale (UAC), Union d’Afrique de l’Ouest (UAO), Union d’Afrique de l’Est (UAE), Union d’Afrique du Sud (UAS) et l’Union du Maghreb (UM) ;
  3. Fédération des entités régionales fédératives en une seule entité politique  fédérale et continentale : l’Union Africaine.

Deux agendas panafricains 50, soit un siècle pour obtenir la fédération politique du continent africain et le doter d’un gouvernement continental, d’un parlement continental, d’une cour de justice continentale, d’une capitale continentale (Addis-Abeba), d’une défense continentale et d’une monnaie continentale. Tous ces instruments politiques s’appuyant sur les valeurs d’une personnalité africaine moderne et régénérée qui aurait puisé cette essence dans le panafricanisme politique et l’afrocentricité culturelle.

 

3.       La stratégie politique du PPAC en vue de l’élaboration et la réalisation dans le temps de l’agenda panafricain 50.

Le PPAC est résolument un parti de coalition. Pour des raisons évidentes de stratégie, vivre dans l’opposition en attendant d’accéder au pouvoir suprême est un luxe dont le PPAC ne peut se permettre eut égards aux enjeux ou défis à relever et aux délais fixés par l’agenda panafricain 50. Dès sa création qui devrait intervenir le 29 mars 2015, le PPAC devra composer avec tous les partis au pouvoir dans la région de la CEMAC. Cela est le premier principe stratégique, celui de la coalition.

Le second principe stratégique est l’attribution d’un unique portefeuille ministériel dans chaque gouvernement : celui de l’intégration africaine. Ce secteur politique généralement laissé en jachères par la plupart des gouvernements nationaux sera notre terre exclusive à labourer. Le PPAC ne devra pas revendiquer un autre maroquin quelque soit son poids politique. Si d’aventure, ce que l’on espère de tout cœur, les idées panafricaines et la démarche du PPAC provoquent un enthousiasme auquel on ne s’entendait pas, et si le parti compte de nombreuses adhésions et pèse désormais sur l’échiquier national d’un ou de plusieurs pays de la CEMAC, alors il conviendra de tenir des assises panafricaines pour rediscuter de la stratégie du maroquin unique.

En résumé, la stratégie politique du PPAC, en vue de l’élaboration et la réalisation dans le temps de l’agenda panafricain 50, se décline en 2 principes stratégiques :

  1. Le principe stratégique de la coalition ;
  2. Le principe stratégique du maroquin unique.

Cette stratégie de la tortue offre des avantages immenses :

  1. La non quête du pouvoir suprême mais une coalition au pouvoir rassure tout parti exerçant l’exécutif qui appréciera l’arrivée dans l’échiquier politique d’un parti allié objectif ; à contrario, l’exercice de l’opposition retardant ou nuisant à la mise en application de l’agenda panafricain 50 ;
  2. La gestion d’un seul portefeuille ministériel permet de focaliser l’action sur une seule cible, de faire converger les énergies vers un seul but. Le département ministériel de l’intégration africaine n’étant pas prisé par les hommes politiques aux affaires qui préfèrent de loin les portefeuilles des finances, de la défense ou des affaires étrangères, par exemple, le parti au pouvoir appréciera que des hommes neufs portés par l’idéal panafricain souhaitent investir un secteur souvent oublié car mis en jachères ;
  3. Un PPAC en coalition, donc aux affaires, dans chaque pays de la CEMAC, et occupant l’unique maroquin de l’intégration africaine permettra de faire avancer l’agenda panafricain 50 au sein des 7 pays de la CEMAC et donc, d’offrir à la jeunesse un projet politique d’envergure qu’elle héritera quand la génération actuelle passera le relais.

 

EXHORTATION

On ne saurait conclure une entreprise qui commence. Par contre, on devrait exhorter tout lecteur du présent document à saisir la perspective historique dans laquelle s’inscrit le PPAC avec son agenda panafricain 50 et sa stratégie de la tortue.

 

1.       Temps primordiaux

Afrique, berceau de l’humanité

 

 

  • Homo sapiens sapiens

200.000 ans avant notre ère

 

 

 

2.       Temps de lumière

Afrique, berceau des premières civilisations humaines

 

 

  • Civilisations Nubienne, Ethiopienne et Egyptienne

-          3100 avt J.C

  • Civilisations de Ghana, de Tombuctu, de Gao,

12ème - 15ème siècles AP. JC

  • Civilisation du Monomotapa, de Zanzibar

15ème – 16ème siècles AP. JC

  • Civilisation du Kongo

13ème siècle AP. JC

  • Etc…

 

 

 

3.       Temps obscurs

Afrique, dépossédée de son axe civilisationnel

 

 

  • Esclavage

15ème siècle AP. JC

  • Pacte colonial, Congrès de Berlin

1885, 19ème siècle AP. JC

  • Colonisation

19ème et 20ème siècles AP. JC

 

 

4.       Temps du combat

Afrique dans la lutte pour son indépendance

 

 

  • Efforts et tribut des deux grandes guerres mondiales

1914-1918 ; 1939-1945

  • Lutte anticolonialiste

Action positive du RDA

  • Indépendance sans souveraineté

Années 60 et 70

  • Néocolonialisme

Assistance économique

5.       Temps de la renaissance

Afrique, grande puissance mondiale

 

 

 

  • Plans de développement, Nepad

1960 - 2001

  • Fédération des Etats africains par région

50 prochaines années (2015 – 2065)

Action du PPAC et des autres

  • Fédération continentale africaine

100 prochaines annees (2065-2105)

Action du PPAC et des autres

  • Souveraineté reconquise

(Dès 2105, au 22ème siècle)

Action du PPAC et des autres

 

Les Africains s’accordent tous sur l’indispensable unité du continent pour redevenir des partenaires respectés dans le monde. L’Union Africaine est le symbole de cette unité. A présent, ce symbole doit devenir une réalité politique forte et respectée. Et cela passe par la fédération des Etats africains. Un agenda est proposé avec une stratégie politique et des hommes pour la mener à bien. Donnons la chance à cette nouvelle et inédite entreprise qui est une fusion intelligente de toutes les initiatives qui ont animé la vie politique et économique du continent africain depuis les indépendances.

 Le 25 mai 2013, l’Union Africaine a fêté ses cinquante ans d’existence. Nous sommes loin des débats des chefs d’État fondateurs où les avis divergeaient sur la nature à donner à l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) ; les partisans du fédéralisme, menés par le président du Ghana Kwame Nkrumah, s’opposaient alors  aux tenants d’une « Afrique des États » avec à leur tête le président sénégalais Léopold Sédar Senghor. Ces derniers imposèrent leur vision et l’OUA devint un outil de coopération, et non d’intégration, entre les États.

Cinquante après, il faut réussir la synthèse de ces approches dont la véritable contradiction portait moins sur l’avenir de l’Afrique, que sur l’égo des hommes politiques qui entendaient jouer chacun un rôle fondamental dans l’avenir de son pays. Aujourd’hui, l’Afrique des Etats s’est réalisée. Il faut à présent construire l’Afrique fédérale.

C’est la mission que s’est assignée le Parti Panafricain d’Afrique Centrale.  

Soutenons le PPAC, soutenons l’agenda panafricain 50 pour que Africa Must Unite !

 

Fait à Libreville, le 01 janvier 2014

 

Ngomo Privat./- 

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Commentaires
F
L'Afrique Centrale devait aisément devenir la ceinture nutritionnelle de tout le continent. Jusqu'en 1980 nous récoltions sans semer, fallait juste se courber et ramasser.
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N
Africa must unite !<br /> <br /> <br /> <br /> L'Afrique doit s'unir !
Répondre
La nouvelle Afrique centrale selon NGOMO Privat.
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